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The curse of Tutankhamun
L’intrigue : L’appel de Nefertiti
Plusieurs semaines avant l'événement, une étrange relique fut envoyée à chaque invité : un sarcophage en bois finement ouvragé, dont le couvercle, gravé de hiéroglyphes anciens, semblait murmurer un avertissement silencieux. En ouvrant cette boîte mystérieuse pour en découvrir le contenu, les convives venaient de commettre l’irréparable. Chaque couvercle soulevé éveillait une ancienne malédiction. Ce geste, aussi simple qu’il paraissait, suffisait à sceller leur destin : ils avaient profané un tombeau sacré, attirant sur eux l’ire d’une reine oubliée, Nefertiti, déterminée à venger le repos troublé de son fils, Toutankhamon. L'invitation n’était pas qu’un avertissement ; il était une prophétie, les forçant à affronter l’idée que leur propre curiosité a scellé leur sort : leurs âmes sont nécessaires pour réveiller le fils bien-aimé de la mère des ombres : Toutankhamon.
Scénographie : Plongée dans l’Égypte Mystique :
Dans une crypte soigneusement aménagée, l’atmosphère plonge immédiatement les invités dans les profondeurs de l’Égypte antique. La scénographie immersive mêle mystère et menace : murs recouverts de fresques hiéroglyphiques, statues monumentales et inquiétantes d’Anubis, table funéraire centrale décorée avec un luxe sombre, où des chandeliers noirs illuminent un banquet mêlant artéfacts dorés et symboles funéraires. Les assiettes, ornées d’ossements et de serviettes noires, rappellent subtilement offrandes et rites mortuaires, tandis que des urnes sacrées et des objets rituels évoquent le poids des malédictions ancestrales. Tout laisse à penser que le banquet lui-même fait partie d’un rituel occulte, signalant aux invités qu’ils ne sont pas là pour un simple festin, mais pour sceller leur destin.
Le décor est savamment renforcé par des détails effrayants : toiles d’araignées suspendues, lumière vacillante. Dans un coin, le sarcophage de Toutankhamon repose, majestueux et menaçant. Entouré de runes brillantes sous la lueur des torches, il semble attendre le moment où les invités oseront troubler définitivement son sommeil éternel. L’atmosphère est lourde, vibrante de l’écho d’un passé lointain, comme si chaque pierre était imprégnée de la magie des pharaons. Les invités, au cœur de cette mise en scène oppressante, sont accueillis par une narration glaçante : la reine Nefertiti, voix vengeresse, leur reproche d’avoir profané le tombeau de son fils, Toutankhamon. Ce contexte chargé de tension donne le ton d’une soirée où chaque élément – qu’il s’agisse d’une momie à demi-levée, d’énigmes ésotériques gravées dans la pierre ou de statues qui semblent surveiller les mouvements – invite à une immersion totale. Tout est pensé pour transformer cette nuit en un voyage funeste entre fascination et effroi, où l’Égypte antique se mêle au surnaturel.
La Malédiction de Toutankhamon n’est pas qu’une soirée, mais une expérience sensorielle et psychologique, où le mysticisme de l’Égypte antique rencontre la terreur moderne. Une aventure dont on ne ressort pas indemne, les cœurs marqués par la grandeur et l’effroi.